domenica 7 dicembre 2008

SOCIETE EUROPEENNE D’ETHNOGRAPHIE DE L’EDUCATION, COLLOQUE GEORGES LAPASSADE

PARIS, 13 DECEMBRE 2008
Collège Coopératif de Paris
15 rue Ambroise Thomas
75009 Paris
Tel : 01 49 49 07 07
Métro : Poissonnière

Interventions prévues
Conférences personnalités
Jacques ARDOINO, Guy BERGER, Michel BURNIER, Michel LOBROT, Edgar MORIN, Gabriel MATZNEFF, René SCHERER
Communications Membres SEEE
Jacques-André BIZET, Josette GUEGUEN, Fernando SABIRON, Jesus Maria SOUSA et Carlos FINO
Présences annoncées
Reski ASSOUS (Assistant de Georges Lapassade), Michel AUGEREAU (NDI), Thierry BONFANTI (NDI, SEEE), Renato CURCIO (Editeur italien de Georges Lapassade), Sami (DASSA, CNRS), Mehdi FARZAD (Directeur du Collège Coopératif), Nicole HABRIAS (NDI), Geneviève JACQUINOT (Professeur INFOCOM, Paris 8), Jean-Claude JOSEPH (fermier léonard), Pierre LADERRIERE (OCDE), Marie-Agnès MAHIEU (Professeur d’IUFM), Salvatore PANU (Rete Ivan Illich, Bologne), Patrick PRADO (CNRS), Claude SENOUF (Essaouira), Constantin XYPAS (Université Catholique de l’Ouest)

SEEE
Rubén BAG, Alfredo BERBEGAL, Patrick BOUMARD, Rose-Marie BOUVET, Vito D’ARMENTO, Carlos FINO, Bernard JABIN, Catherine MODAVE, Fernando SABIRON, Jesus Maria SOUSA

Textes disponibles
Vito D’ARMENTO : Veglia funebre per Georges Lapassade
Patrick BOUMARD : Le pro-vocateur
Carlos N. FINO & Jesus Maria SOUSA : L’innovation pédagogique vue de l’intérieur
Michel LOBROT: Georges Lapassade
Salvatore PANU : Fragments d’un maître
Jean-Louis PENINOU : Lapassade à la Sorbonne (1965/67)
René SCHERER : Lapassade en philosophe
Claude SENOUF : Pour Georges Lapassade

Excusés
Association Française de l’hypnose, René BARBIER (Paris 8), Christine ESCALLIER (SEEE Madère), Luc JAMET (SEEE), Louis MARMOZ (Président de l’AFIRSE), Jean-Louis PENINOU (ex-Président de l’UNEF), Louis QUÉRÉ (EHESS), M.C. SOLAR (chanteur de rap), Claude VIROT (Psychiatre, Spécialiste de l’hypnose), Christoph WULF (SEEE Berlin)

PROGRAMME
Difficile de présenter un programme pour parler de Georges Lapassade qui était viscéralement allergique à toute idée de programmation !
Nous proposons donc seulement une structuration minimale, pour installer l’autorisation à parler dans la dynamique institutionnelle. Cette structuration est discutable et à bien des égards arbitraire. De toute façon, en hommage à Georges, nous n’en tiendrons aucun compte !
Patrick BOUMARD
Président de la Société Européenne d’Ethnographie de l’Education

9 h 30 Accueil
10 h “Georges LAPASSADE constructeur” (Animateur Guy Berger)
Les membres de sa Famille : « Tonton Jojo »
Jeunesse : Samy DASSA, Patrick PRADO, Jacques-André BIZET (avec un texte de Jean-Louis PENINOU)
LAPASSADE Philosophe : Edgar MORIN, René SCHERER
12 h Extraits du film de Luc BLANCHARD et Rose-Marie BOUVET sur Georges LAPASSADE
12 h 30 Pause (déjeuner)
14 h “Georges LAPASSADE dé-constructeur” (Animateur Fernando Sabirόn)
La fureur de dire : Georges Lapassade, le rap, M.C. Solar (Le chanteur n’étant pas disponible le 13 décembre, l’interview réalisée pour le film de Luc BLANCHARD et Rose-Marie BOUVET sera présentée à la reprise des débats)
Créateur fou : Michel LOBROT, Claude SENOUF, Vito D’ARMENTO
Henri DESROCHE et Georges LAPASSADE : deux types de Recherche-Action : Conseil Scientifique du Collège Coopératif de Paris
Sociologue hors normes : Michel BURNIER, Mehdi FARZAD
L’amour des dispositifs : Jacques ARDOINO, Patrick BOUMARD
Un homme : Gabriel MATZNEFF
16 h 30 Final autogéré (Animatrice Jesus Maria Sousa)

sabato 18 ottobre 2008

Transe e dissociazione a Torino in ricordo di Georges Lapassade

SOCIETÀ ITALIANA PER LO STUDIO DEGLI STATI DI COSCIENZA
in collaborazione con
Edizioni SENSIBILI ALLE FOGLIE
Club 21

PRESENTA

TRANSE E DISSOCIAZIONE

Incontri, Seminari e workshops in ricordo di Georges Lapassade

Venerdì 31 ottobre – Sabato 1 novembre 2008
ore 15 - 19
presso

FUORILUOGO
Corso Brescia, 14 (angolo Via Aosta)
Torino

I temi trattati si articoleranno in tre ambiti di discussione: Transe e Dissociazione; Transe e Identità di Transe; Transe come risorsa vitale.

Con la partecipazione di Vincenzo Ampolo (Psicologo, Sert di Casarano, LE); Gilberto Camilla (Presidente della SISSC); Renato Curcio (Ricercatore, Presidente Coop. Sensibili alle Foglie); Gianni De Giuli (Ricercatore, Bologna); Piero Fumarola (Sociologo, Università degli Studi di Lecce); Fulvio Gosso (Psicologo, Vicepresidente della SISSC); Maurizio Nocera (Storico e Ricercatore, Lecce); Paolo Sollecito (Operatore Sociale, Gruppo Abele Torino).

Nel corso delle Giornate sarà inoltre presente un ricco spazio di libri e Riviste, in particolare della produzione editoriale della SISSC e di Sensibili Alle Foglie.

INGRESSO LIBERO

Jeudi 13 novembre 2008 Hommage de l’Université Paris 8 Au professeur Georges Lapassade (1924-2008)

Organisé par les irrAIductibles, avec le concours de la Bibliothèque, du service audio-visuel de l’UFR8, du service de reprographie, du service communication, et du Laboratoire Experice
10 tables rondes à la Coupole et une exposition à la Bibliothèque :
9 h : Georges Lapassade, du procès à la réforme de l’université
avec Pascal Binczak, Francine Demichel, Renaud Fabre, Irène Sokologowski, Jean-Louis Le Grand.
10 h : Georges Lapassade, un psychosociologue dans la cité
avec Jacques Ardoino, Jacqueline Barus-Michel, Hélène Bezille, Eugène Enriquez, Florence Giust-Desprairies, Max Pagès, Jacques et Maria Van Bockstaele
11 h : Georges Lapassade, ethnographe et anthropologue
avec Ruben Bag, Patrick Boumard, Alain Coulon, Pascal Dibie, Daniel Lindenberg, Augustin Mutuale, Eliana Ramirez.
12 h ; Georges Lapassade, un militant du FHAR,
avec Gabriel Matzneff, René Schérer
13 h : Visite guidée de l’exposition Lapassade à la Bibliothèque
avec François Ferole
14 h : Georges Lapassade, institutionnaliste et socianalyste
avec Christiane Gillon, Kareen Illiade, Salvatore Panu, Elisabeth et Thomas Von Salis, Patrice Ville
15 h : Georges Lapassade, le grand pédagogue
avec Benyounès, Guy Berger, Gilles Brougère, Michel Debeauvais, Sandrine Deulceux, Michel Lobrot, Jacques Pain, Gerald Schlemminger.
16 h : Georges Lapassade et l’homme inachevé
avec Leonor Bazinek, Lucette Colin, Jean-Yves Rochex, René Schérer, Saïda Zoghlami.
17 h : Georges Lapassade, le lecteur, l’écrivain, le diariste, l’éditeur
avec René Barbier, Christine Delory-Momberger, Remi Hess.
18 h : Georges Lapassade, le performer : du Living Theater au rap, en passant par les Gnawas
avec Gilles Boudinet, Charlotte Hess, Jacky Lafortune, Christian Lemeunier, Valentin Schaepelynck
19 h : Bal, en hommage à G. Lapassade, musicien de bal, avec le groupe tango de Paris 8.

Société Européenne d’Ethnographie de l’Education organise une journée de réflexion et de débats le samedi 13 décembre 2008 à Paris

*Patrick BOUMARD*

Le Feuil

35580 Saint-Senoux

patrick.boumard@univ-brest.fr

Président de la Société Européenne d’Ethnographie de l’Education

Professeur (Anthropologie de l’éducation) à l’Université de Bretagne
Occidentale

Brest, 1^er octobre 2008

Chers amis de Georges LAPASSADE,

La Société Européenne d’Ethnographie de l’Education organise une journée
de réflexion et de débats, avec de nombreuses personnalités qui l’ont
connu, ont partagé ses aventures, travaillé avec lui voire polémiqué
avec cet agitateur d’idées, le samedi 13 décembre au

Collège Coopératif de Paris

15 rue Ambroise Thomas

75009 PARIS

Nous serions très honorés de votre présence lors de cet hommage que la
Société Européenne d’Ethnographie de l’Education rendra à son fondateur
et Président d’honneur.

P. BOUMARD

Compte rendu de la réunion des irrAIductibles (Vendredi 26 septembre 2008) Convocation d’une AG de l’AISF

Ceci n’est pas un compte rendu de la réunion de la rentrée universitaire des irrAIductibles, car pour certains d’entre nous, la mort de Georges Lapassade, membre fondateur et très engagé dans le mouvement, ainsi que le suivi au jour le jour des événements depuis sa disparition nous ont conduit à nous retrouver régulièrement lors de réunions hebdomadaires, et ce dès le vendredi 29 août, à l’ouverture administrative de la fac. Entre-temps, la circulation de l’information s’est poursuivie d’une manière interrompue sur la liste internationale des irrAIductibles.

A partir de cette réunion du vendredi 26 septembre 2008, les choses commencent à se préciser, d’où la nécessité de diffuser un compte rendu, afin que ceux qui ne peuvent pas assister aux rencontres puissent participer à la discussion et aux décisions qui seront prises au cours des prochains jours.

Ont participé à la réunion de ce vendredi 26 septembre en salle A 428 à Paris 8 : Nabyl Benzenati, Christine Campini, Duces Thomaxon, Lola Jurado, Sandrine Deulceux, Léonore Bazinek, Benyounès Bellagnech, Remi Hess, Rubén Bag, Isabelle Nicolas, Giorgio Di Martino, Saïda Zoghlami, Anthony Frémaux.

Nous n’avions pas prévu d’ordre du jour préalable. Cependant, les questions soulevées lors de la réunion précédente se devaient de trouver des réponses. C’est pourquoi Remi propose de tenir une assemblée générale de l’association AISF (Analyse institutionnelle sans frontière) dans les plus brefs délais.
Cette communication est considérée comme convocation à l’assemblée générale annuelle de l’AISF qui se tiendra vendredi 31 octobre 2008 à 15 h en salle A 428 à Paris 8 Vincennes Saint-Denis.

Quelques rappels :

La semaine précédente, les participants à la réunion ont débattu de la question de savoir s’il faut ou non organiser une journée commémorative à la mémoire de Georges Lapassade ou encore s’il faut organiser le colloque Lapassade pour fin juin 2009.
La place exceptionnelle qu’occupait Georges à l’université et le fait qu’il soit très connu par le personnel de l’université, par les étudiants, les profs, etc. nécessitent l’organisation d’une journée d’hommage à Georges avec la participation de la présidence de l’université. Les dates de 13 et 20 novembre ont été proposées, mais elles ne conviennent pas à ceux qui ont été contactés. La journée est donc maintenue et une date sera fixée avec la présidence de la fac dans les jours à venir. La date définitive sera alors communiquée sur la liste. Les étudiants du Master seront conviés à cette journée.

Le colloque des irrAIductibles de juin 2009 sera consacré à Georges Lapassade. Remi nous rapporte que des colloques sur Georges sont en préparation en Italie. Il faut prévoir une possible coordination entre ces différentes manifestations.

Concernant la revue Les irrAIductibles, plusieurs numéros sont en préparation, mais la priorité est donnée au numéro spécial sur L’héritage de Georges Lapassade. La rédaction de la revue a reçu plusieurs articles. Le dernier délai d’envoi des articles est fixé au 8 novembre. La parution du numéro est prévue pour décembre.

Les numéros en préparation doivent contenir des notes de lecture d’ouvrages récents ou anciens en lien avec le paradigme de l’AI. Cette rubrique mérite une attention particulière de notre part.
Dans la foulée, Léonore se propose pour traduire en allemand « Analyse institutionnelle et pédagogie ». La traduction sera payée par une maison d’édition allemande.

Une discussion sur l’écriture à quatre mains d’articles sur certains thèmes abordés par Georges dans son œuvre, entre Giorgio et Ruben sur la bioénergie, le potentiel humain, sur la sexualité. Remi parle de Roger Vaillant et propose qu’un article lui soit consacré dans le numéro sur l’éducation sentimentale.

Quant au numéro sur Mai 68, sa parution coïncide avec le quarantième anniversaire de Vincennes. Il serait souhaitable de l’adapter sous le titre De l’irruption de Nanterre au sommet à l’avènement de Vincennes.

Compte tenu des contributions reçues ou en attente, un numéro unique consacré à Georges Lapassade est jugé insuffisant pour contenir tous les articles, journaux, etc. Il faudra prévoir plusieurs publications dans la collection « Transductions » ou dans d’autres collections. Des titres sont déjà annoncés tels que La mort de Georges, la succession, Lapassade en Italie au Brésil et au Maroc…Nous n’avons pas tranché sur cette idée, mais elle fera certainement l’objet de discussion des prochaines rencontres

Remi propose de maintenir la périodicité de la revue à 2 numéros par an et de produire davantage de livres dans les collections existantes. Il soulève la question de l’élargissement du groupe des irrAIductibles aux nouveaux inscrits en Licence et en Master et notamment aux inscrits aux cours en ligne. Une réunion un samedi par mois avec les irrAIductibles est proposée. Une coordination avec ce groupe est à envisager, notamment sous forme de liste de diffusion animée par Sandrine. Le regroupement est prévu pour le 11 octobre dans lequel la présentation de la revue est souhaitée.

Lola doctorante à l’université de Seville se présente et parle de sa recherche sur la biographie existentielle. Elle est intéressée par la pratique du journal et les histoires de vie. Elle exprime le souhait de participer aux débats des irrAIductibles.

En fin de rencontre, deux sujets ont fait l’objet d’un échange : Le premier concerne une proposition d’une recherche–action à mener au sein de la fac sur la discrimination. La proposition a été faite lors de la réunion précédente. Les profs sont invités à encourager les étudiants à mener cette recherche avec la validation de l’EC. Les étudiants qui sont intéressés pourraient venir présenter leurs travaux sur ce thème dans les réunions de vendredi : témoignages, entretiens, observations, documents, etc. Nous ferons le point régulièrement sur cette recherche.
Le second concerne le financement des travaux réalisés par le groupe. La bureaucratie traîne les pieds et ne reconnaît pas encore l’importance et l’ampleur du travail fait avec la participation de Georges entre autres. Les questions de prise en charge d’un travail productif ne font pas encore partie de ses préoccupations : il a été décidé de commencer à envisager des pistes autres que les voies classiques et retardataires par rapport à la recherche. Des propositions commencent à circuler, il faudrait les affiner avant d’entrer en action. Ce CR est aussi un appel à contributions à ce débat visant à poursuivre notre travail collectif.


Pour les irrAIductibles
Benyounès Bellagnech

Georges, di Renato Curcio


Ognuno di noi, nel corso della vita, percorre molte strade. E su queste strade incrocia molta gente. Chi con gli occhi bassi. Chi, invece, con gli occhi vivi, attenti, curioso, interessato a conoscere il suo prossimo e cosa l’abbia spinto a muoversi sul suo stesso percorso. Soltanto questi ultimi istituiscono legami. Nelle società in cui molti umani si sono assuefatti a trasformarsi in cose, i legami tra le persone sono sempre più rari. Forse perché inducono chi li vive a modificare gli sguardi, le mappe, le traiettorie e, generando processi aperti, invitano a mettersi pienamente in gioco. Le parole che seguono riguardano la genesi e l’intensa storia di uno di questi legami.

La strada su cui ho incontrato Georges, nel 1986, era attraversata dalle sbarre di una prigione. Ero finito in cella tantissimi anni prima, nel 1974, dopo alcune esperienze. Il 68 nella facoltà di sociologia di Trento, le lotte sociali del 69 a Milano, i movimenti e le formazioni armate contro un regime politico post-bellico che non voleva saperne di aprirsi al cambiamento e, pur di restare in sella, era disposto a tutto: anche a compiere o commissionare stragi. L’occasione fu un seminario a cui parteciparono attivamente alcuni reclusi, coordinato da Pietro Fumarola dell’insegnamento di sociologia dell’Università di Lecce, che aveva per oggetto la ritualizzazione dei corpi e i linguaggi di rottura delle catene rituali. Durante il suo svolgimento si parlò di molte cose: dei movimenti collettivi metropolitani che un po’ tutti in vario modo avevamo attraversato, degli stati modificati di coscienza e delle transe rituali. La domanda che portò fino a Georges vista oggi appare quasi bizzarra: il 68 – gli chiedemmo - poteva essere visto anche come uno stato collettivo di comunicazione esplosa, qualcosa di prossimo a una transe?
Resta il fatto che egli ci rispose: “Nulla in contrario a vedere le cose in questo modo” – scrisse su un biglietto – “Occorre tuttavia guardare a fondo negli occhi l’ambiguità che si libera in questo genere di disintegrazioni. Perché la transe può significare uno stato accresciuto di coscienza, ma anche un risveglio dei demoni collettivi. Negli stati di coscienza e di comunicazione esplosa – singolari o collettivi – l’esperienza dell’incontro con il ‘ritorno al passato’ e con inedite speranze, con diavoli e dei, giunge inesorabile”.
Quando si spezzano le catene rituali, demoni e dei si contendono il passo e le ‘inedite speranze’ debbono ‘inesorabilmente’ vedersela con i potenti demoni sempre pronti a risorgere dal pozzo profondo del passato.
Pensai che Georges, incubando la risposta alla domanda, avesse ripercorso interiormente le violente correnti culturali e politiche degli anni 70 ed 80 intravvedendo ciò che a me, fino a quel giorno, era rimasto nascosto. Perciò accolsi il suo invito a “guardare a fondo negli occhi” quella ambiguità. Anche perché a fondo, negli occhi, avevo guardato anche lui che un giorno si era presentato nel carcere di Rebibbia insieme a Pietro Fumarola. Era riuscito a farsi dare un permesso per un’ora di colloquio straordinario che dedicammo però più che ai temi del seminario di Lecce a fare commenti sui dispositivi di controllo, avvilenti,che regolavano i colloqui carcerari.
In quello stesso periodo, e il seminario coordinato da Fumarola ne era certamente un primo passo, con Nicola Valentino, anche lui detenuto nel carcere di Rebibbia, avevo cominciato ad interrogarmi sulle risposte che i reclusi danno alla ritualizzazione totalizzante della loro umanità incatenata; avevamo letto il Saggio sulla transe[1] di Lapassade e tenevamo una specie di diario degli stati modificati di coscienza che ci capitava di vivere personalmente o a cui ricorrevano altri intorno a noi. La risposta che Georges aveva dato alla domanda di cui ho detto prima, inoltre, mi aveva stimolato ad approfondire la sua conoscenza. Georges stesso, del resto, mi aveva prontamente fatto avere i libri necessari.[2] Così mi misi a lavorare e cominciai col tradurre Les Etats modifiè di conscience[3] nel quale veniva presentata un’ampia rassegna critica delle principali teorie che li riguardavano nelle varie discipline.
Tradurre obbliga ad entrare in un rapporto attento e cauto con i significati apparenti delle parole e ad incontrare il senso ‘interiore’ del testo. Ciò che maggiormente mi affascinò in quel lavoro fu la chiarezza dell’esposizione. Come se l’Autore avesse lavorato molto su di sé, prima ancora che sulla scrittura, per rendersi trasparenti esperienze molto spesso opache. In quei giorni maturò in me anche la convinzione che Georges con gli stati di coscienza modificati e con la transe avesse un conto aperto, personale. Anni dopo, quando finalmente se ne presentò l’occasione, di ciò ne ebbi la conferma. C’era stato nella sua adolescenza ad Arbus, la cittadina in cui era nato e cresciuto ai piedi dei Pirenei, un tempo in cui la nonna, molto devota, aveva pensato di farlo sottoporre ad un esorcismo pensando che certi suoi tremori fossero la manifestazione di una possessione diabolica. Questo mi confidò quando gli rivelai il mio sospetto e, d’altra parte, in tempi più recenti, m’è capitato di leggere questo aneddoto personale anche nelle pagine di un suo diario di ricerca[4].
Ciò che invece non mi convinse affatto fu la sua interpretazione del ‘cogito di transe’, un pilastro concettuale di quel saggio. Insieme a Valentino cercammo quindi di mettere a fuoco la nostra perplessità, che nasceva dall’osservazione fatta durante innumerevoli colloqui in carcere e dai resoconti delle esperienze sotto tortura rilasciati da molti torturati. In sostanza, condividevamo con Hilgard, Tart e Lapassade il fatto che nelle esperienze di modificazione dello stato di coscienza ‘qualcosa’ al fondo resta sempre lucido ‘come un lumino che rischiara la scena’: l’osservatore nascosto o il cogito di transe, appunto. Ma contestavamo il fatto che questa ‘osservazione attiva, mediante la quale il soggetto conserva la sua lucidità, nulla avrebbe potuto fare per modificare il comportamento del soggetto in transe. Il cogito di transe, nella nostra esperienza, come in quella delle persone sotto tortura che ricorrono allo ‘sdoppiamento’ – allora non era ancora entrata nel lessico di Georges la parola ‘dissociazione’ - quando era davvero in gioco la sopravvivenza stessa del soggetto assumeva un carattere attivo. Ed interveniva. Per questo, concludevamo, prendendo le distanze dalla terminologia psichiatrica e dalla connotazione patologica che ad essa si connette, “lo Stato Modificato di Coscienza non è uno stato deficitario; la transe spontanea non è uno stato patologico. Al contrario, SMC e transe spontanea sono risorse vitali alle quali ogni corpo in difficoltà a vivere può attingere”.
Scrivemmo queste osservazioni in alcune paginette che aggiungemmo come Appendice al nostro resoconto di ricerca sugli stati modificati di coscienza a cui ricorrono molte persone sottoposte a torsioni relazionali nelle istituzioni totali[5]. E le inviammo a Georges insieme al nostro libro.
Ancora una volta egli ci gratificò di una risposta. Che giunse qualche tempo dopo, quando decidemmo di pubblicare insieme, con il titolo Stati Modificati e Transe, nella prima collana di Sensibili alle foglie, la cooperativa di ricerca ed editoriale che nel frattempo avevamo con altri fatto nascere, i due saggi di cui ho detto sopra. Nella Prefazione a quel libro Georges infatti scrisse: “Debbo ritornare, infine, sul saggio Stati Modificati di Coscienza per una messa a punto concernente ciò che ho chiamato ‘cogito di transe’.
Nel mio libro del 1987 (1989 per la prima edizione italiana) presentavo questo “cogito” basandomi sulla teoria dell’osservatore nascosto (hidden observer) esposta da certi teorici dell’ipnosi. Di questa teoria fornivo anche un’altra illustrazione derivata dallo studio degli stati psichedelici, indotti con allucinogeni.
Osservavo al riguardo che, in questi stati di coscienza, una parte del soggetto resta intatto e assiste al delirio dell’io ‘intossicato’.
Considero tutt’ora valide queste descrizioni ma oggi penso che occorra spingersi più lontano e fare l’ipotesi di un Ego di transe altro dall’Ego di veglia, vale a dire dell’Ego che presiede gli stati ordinari di coscienza, (…)
L’ipotesi di un “Cogito di transe” che qui approfondisco, ha dato luogo ad un piccolo dibattito con Renato Curcio. Il quale, in un saggio pubblicato insieme a Stefano Petrelli e Nicola Valentino come appendice del libro Nel Bosco di bistorco (1991), ha opposto alla passività di questo Ego, così come l’avevo inizialmente descritto, una sua caratterizzazione sensibilmente attiva, almeno in alcuni stati modificati di coscienza quali, ad esempio, quelli delle persone sotto tortura e, forse, anche dei prigionieri (salvo, naturalmente, quando essi si abbandonano al godimento ‘passivo’ di certe allucinazioni guidate.
La maggiore autonomizzazione di un Ego di transe che qui propongo, sempre nel quadro della fenomenologia e della sua descrizione di un Ego trascendentale costituente, dà quindi ragione a Curcio allorché, partendo da una lunghissima e perdurante esperienza di reclusione – di cui è in qualche modo anche l’”osservatore partecipante” di se stesso e dei suoi compagni – egli sposta l’accento sull’attività”[6].
L’implicazione di questo ‘spostamento d’accento’ era di grande interesse perché consentiva di guardare agli Stati Modificati di Coscienza come ad importanti risorse cui i soggetti ‘chiusi’ in particolari prigioni relazionali o istituzionali potevano attingere per contrastare il dolore e le sue inesorabili erosioni distruttive. Parlammo a lungo con Georges di questa implicazioni ed egli ritenne così importante approfondirla che si rese pienamente disponibile ad immaginare insieme a noi per Sensibili alle foglie una Collana specifica che chiamammo, non a caso, “Risorse vitali”. Nacque così, dopo un convegno che tenemmo a Roma nel 1994 e molti giorni di lavoro intensivo che svolgemmo insieme a casa mia un percorso editoriale il cui primo libro venne febbrilmente messo insieme, assemblando fogli di appunti ancora manoscritti. In quel libro, cui demmo il titolo Transe e dissociazione, il paradigma sugli stati modificati di coscienza e sulla transe di Georges fece un nuovo salto epistemologico e, sbarazzandosi definitivamente di parole approssimative come ‘sdoppiamento’, ad esempio, e di altre eredità di linguaggio poco chiare, incominciò a snodarsi intorno alla nozione di dissociazione. Fu sempre lui a suggerire di affiancare ai nuovi lavori anche la riproposta di alcuni saggi di epoche passate che egli riteneva indispensabili per attrezzare il pensiero di chi si avvicinava ‘ingenuamente’ alla nuova prospettiva. Testi ‘scomparsi’ e comunque mai tradotti nella lingua italiana che documentavano il tortuoso cammino della nozione di ‘dissociazione’ a partire dalle formulazioni originarie di Pierre Janet, e Moreau de Tour. Al riguardo, ricordo, tra un brodo caldo, di cui era ghiottissimo, e una carezza a Lupa, la mia cagnolina di cui s’era fatto grande amico, si divertiva a ironizzare sul fatto che un gran numero di accademici illustrissimi non perdevano occasione di citare L’Automatisme psichologique di Pierre Janet senza averlo mai letto poiché lui, che se lo era studiato per bene, aveva dovuto sudare sette camice per rinvenirne una copia nelle biblioteche di Parigi.
Anche in questo caso Georges volle ricollegare la sua importante proposta teorica al più modesto lavoro di ricerca che aveva caratterizzato gli ultimi anni della mia esperienza carceraria: “La dissociazione - scrisse - vista fin qui come disturbo viene ora considerata come una risorsa, non solo per le società tradizionali ma anche per la nostra. L’esempio dell’uso della dissociazione come risorsa da parte dei reclusi (Curcio, Petrelli, Valentino 1990; Curcio 1993, 1995) ne è una illustrazione”[7].

Al nuovo paradigma che sviluppava e, in definitiva, sostituiva quello che era stato alla base del suo lavoro precedente, mancò inizialmente, tuttavia, una formulazione della dissociazione estatica che lo soddisfacesse. L’estasi restò a lungo per Georges una spina nel fianco del suo paradigma benché già nel 1996 parlasse apertamente di dissociazione sciamanica. Scherzando, un giorno, ci dicemmo al riguardo che forse ciò era dovuto proprio a quel demone che, stando a sua nonna, lo avrebbe un tempo posseduto impedendogli, anche per il futuro, di vedere la Madonna.
Nel 1975 Lapassade era stato al rito collettivo che si celebra ogni anno il lunedì dopo la Pasqua presso il santuario della Madonna dell’Arco, ma quell’esperienza sul campo non era stata sufficiente per documentare in modo soddisfacente la sua convinzione teorica sulla natura delle ‘crisi’ che si scatenavano davanti all’altare maggiore. Pesava il fatto che Rouget, un’autorità riconosciuta in materia, nel suo famosissimo libro Musica e transe, distinguendo tra estasi e transe collocava la prima in contesti di privazione sensoriale, solitudine, immobilità e silenzio, riservando per la seconda i contesti di iperstimolazione, rumore e movimento. E alla Madonna dell’Arco, nelle campagne intorno a Napoli, non c’era possibilità di equivoci: dominava il rumore, il movimento, il tamburo, il ritmo popolare della tarantella. Proprio come nel Salento, quando ancora era in auge, il rito delle tarantate si svolgeva stimolato dalla danza, dai colori e dai tamburelli che ritmavano la pizzica pizzica. Insomma, la nozione di transe estatica, contraddicendo le affermazioni di accademici blasonati e i pregiudizi dell’istituzione psichiatrica, aveva bisogno di solidi argomenti. Discutemmo a lungo e in molte occasioni di ciò. E nel 1995 dedicammo anche un bel convegno proprio all’estasi invitando ad illustrarci i sui lavori il più interessante ricercatore italiano, Marco Margnelli[8].

Il lunedì in Albis del 1994, decidemmo dunque di recarci, con Pietro Fumarola e Gigetto Dattolico della USL di Napoli, al santuario della Madonna dell’Arco per approfondire insieme quel rito attraverso un’osservazione partecipante di gruppo. L’intenzione era quella di documentare i processi che inducono molti battenti e fujentes, - come vengono chiamati coloro che, scalzi e vestiti di bianco con una fascia azzurra e la cintura rossa, si recano a piedi, in gruppi chiamati paranze - fino al Santuario, dove, una volta entrati, cadono in transe. Non tutti, ovviamente, ma di certo in gran numero. Volevamo assistere di persona a queste transe estatiche, fotografarle, filmarle. Dattolico si era fatto accettare da una paranza di suoi conoscenti e sotto la tunica bianca aveva nascosto una macchina da presa. Georges, Fumarola ed io ci mescolammo invece con la folla e, approfittando della calca e della confusione, riuscimmo a farci spingere fin sotto i piedi dell’altare. L’eccitazione collettiva, le grida, i tamburi, erano assordanti ed effettivamente ci fu chi, proprio di fronte alla statua della Madonna, ebbe la “crisi” e cadde a terra. Alcuni scivolarono sul pavimento e s’irrigidirono in posture catatoniche; altri, rapiti in uno spasmo incontrollato degli arti, presero invece ad urlare alla Madonna angosciate richieste oppure improperi perché non si era interessata al loro caso.
Di queste ‘crisi’ discutemmo anche, in quella occasione, col medico che da vent’anni dirigeva il presidio della unità sanitaria. Quest’uomo era propenso a ritenere che esse fossero la conseguenza della stanchezza, dell’abbassamento degli zuccheri, di un’attitudine locale alle sceneggiate e, tutt’al più, dell’isteria. Georges, ricordo, proprio su questa parola lo incalzò con domande sempre più precise fino a costringerlo alle corde. Dottore, ha mai riscontrato l’arco isterico in chi ha le crisi? Come si manifestano in questa zona di campagna normalmente quelle che lei chiama crisi isteriche? E’ vero che nel santuario c’è un quadro in cui si può vedere una donna che balla?
Il medico fu costretto a riconoscere che mai aveva riscontrato ‘archi isterici’ e che l’isteria nella vita ordinaria assumeva, per ciò che ne sapeva, forme di manifestazione assai diverse. Ripiegò sul concetto di “isteria di fede” e Georges lo ringraziò dichiarandosi soddisfatto: “Sono molto contento di questo incontro, dottore!”
Dicendo queste parole ridacchiava. Aveva avuto un’altra conferma del fatto che le ‘crisi’ nelle modalità a cui avevamo assistito si manifestavano solo nel Santuario e quindi erano programmate culturalmente, riproducevano una liturgia.
Georges era convinto che questi comportamenti derivassero da una sottocultura popolare fedele a un antico rituale di transe discendente dal coribantismo greco. In forme ormai sbiadite, certo, nelle crisi si manifestava dunque una cultura alternativa, pagana, curativa: una liturgia della Grecia antica, diventata col passare dei secoli una corrente carsica. Bagliori di questa cultura, egli osservava in quei giorni, potevano essere rintracciati perfino nella tradizione cristiana delle origini. Nella Bibbia, portava ad esempio, si dice che alcuni profeti scendessero dalle montagne tutti insieme suonando flauti e tamburi. E in un Vangelo apocrifo di San Giovanni si narra che il giovedì santo, in luogo della cena che la memoria ortodossa ci tramanda, in realtà si svolse una danza estatica. Cristo chiamò intorno a sé i suoi 12 apostoli e disse loro: andiamo a ballare. Andarono e lui stesso condusse la danza per unirsi alla divinità, per confondere la sua testa con il cielo.
Era a questa antica liturgia che il Tarantismo del Salento e le Crisi dei fujentes della Madonna dell’Arco andavano ricollegate.

L’analisi istituzionale entrò nel nostro incontro di soppiatto. La cooperativa Sensibili alle foglie cresceva e ci furono commissionate dall’istituzione sindacale alcune ricerche socianalitiche sul mondo del lavoro e sui centri commerciali. Ciò m’indusse a conoscere meglio la lunga storia dell’analisi istituzionale e del suo risvolto socianalitico che, frequentando Georges, entrava e usciva senza soluzione di continuità nel nostro rapporto. Così un giorno, durante un lungo viaggio in macchina che facemmo insieme da Dogliani, la cittadina delle Langhe in cui vivo, a Bordighera, una cittadina ligure scelta dalla SISCC per molti dei suoi incontri annuali sugli SMC, il discorso cadde sul libro “L’analisi istituzionale. Gruppi, organizzazioni, istituzioni”. Pubblicato in Italia nel 1974, quel libro era praticamente introvabile ma io ne conservavo una copia preziosa fattami avere in carcere da Pietro Fumarola, che ostentava sul frontespizio un glorioso ‘visto per censura’. Fu l’incipit di una lunga chiacchierata che, per dire meglio, definirei lezione. Forse, anche per evitare che m’addormentassi, Georges prese da ciò lo spunto per rendermi familiari le parole e i concetti dell’analisi istituzionale. Nel viaggio di ritorno continuò la sua intensa ed affettuosa esposizione e debbo dire che nella mia posizione di allievo al volante gliene fui immensamente grato. Non solo mi tenne sveglio per più di trecento chilometri, ma in quel tratto di strada seminò dentro di me anche una curiosità rinnovata per quel movimento culturale che si allacciava ad antiche passioni coltivate alla fine degli anni 60 ma successivamente congelate. Nei giorni che seguirono, approfittando del fatto che Georges era ospite a casa mia, discutemmo i limiti e i pregi della scuola di Chicago, i nuovi apporti di Garfinkel e della etnometodologia, la fenomenologia di Shultz e le relazioni di questi movimenti con la socianalisi francese. Mi espresse anche, in quell’occasione, le sue preoccupazioni per alcune tendenze che gli sembrava di cogliere all’Università di Saint Denis di istituzionalizzazione dell’analisi istituzionale. Un esito da scongiurare, mi diceva, perché, come s’espresse allora, non era “un metodo” quello da perseguire ma piuttosto un “non-metodo”, una deriva trasversalista, l’invenzione di un dispositivo di ricerca diverso e specifico per ogni situazione.

Poco a poco, mano a mano che le occasioni d’incontro contribuivano ad approfondire la nostra conoscenza, dopo il suo modo di organizzare il pensiero venne anche l’occasione di conoscere la sua solitudine. Quella solitudine che lo accompagnava sempre come un’ombra celata e che lui consegnava con qualche reticenza solo alle pagine dei suoi diari. Un giorno, credo nel 1997, c’incontrammo in occasione di una iniziativa in un centro sociale di Roma. La sua stanchezza era evidente e intorno a lui la richiesta di prestazione eccedeva di gran lunga la sua possibilità di soddisfarla. Mi fu chiaro, in quella circostanza, che Georges come persona interessava assai meno che Georges come parola. La costruzione simbolica di Georges schiacciava impietosamente il suo tentativo discreto di resistervi. L’induzione di questa percezione venne proprio da Georges-persona che, non appena mi vide, mi prese sotto braccio e, con voce avvilita, mi sussurrò: “Renato, portami via di qui, sono troppo stanco!” Mi sembrò di capire che non era soltanto la stanchezza fisica quella a cui si riferiva.

Nel nostro ultimo incontro, a Lecce nel 2007, Georges ormai si muoveva a stento. Tra una dialisi e l’altra trascorreva il suo tempo seduto con gli occhi socchiusi su una poltrona di vimini nel giardino antistante la casa di Piero Fumarola. Parlammo poco del Convegno sull’Analisi istituzionale che era in programma presso l’Università locale. Mi chiese invece notizie della Piccola Occitana, come amava chiamare per gioco e con affetto mia figlia, di mia moglie Marita, e di Lupa, ormai vecchia, che, pur resistendo come lui tenacemente all’età, si preparava ad andarsene per sempre. Nel corso della cena ci sedemmo fianco a fianco e lui scelse di riservare le sue poche parole per un canto corale alla vecchia maniera salentina e di riversare le sue residue energie, una specie di danza ondulatoria che facemmo in piedi, insieme ad altri, tenendoci sotto braccio. Mi piace pensare che quei pochi passi di danza collettiva, accompagnati dalle chitarre, dai tamburelli e dalle voci appasionate del Salento siano stati il suo ultimo omaggio e la sua intima celebrazione della danza estatica. Una battaglia, l’ultima forse, che infine aveva vinto.
Quando ormai a tarda ora lo accompagnai alla macchina che lo avrebbe riaccompagnato a casa ci guardammo negli occhi e ci abbracciammo in silenzio. Fu chiaro ad entrambi che non ci saremmo più visti.

Renato Curcio, 19 settembre, 2008



[1] Georges lapassade,Essai sur la transe, Editions universitaires, 1976; trad. It. : Saggio sulla transe, Feltrinelli, 1980
[2] Les états modifiés de conscience, PUF, 1987; La Transe, PUF, 1989
[3] Les états modifiés de conscience, PUF, 1987
[4] Diario di Vincennes ….
[5] Curcio R., Petrelli S., Valentino N., Nel bosco di bistorco, Sensibili alle foglie, 1990
[6] Georges Lapassade, 10 gennaio 1993. Introduzione a Stati Modificati e Transe, Sensibili alle foglie, 1996
[7] Georges Lapassade, Transe e dissociazione, Sensibili alle foglie 1996
[8] Marco Margnelli, L’estasi, Sensibili alle foglie, 1996

sabato 4 ottobre 2008

Convivio dedicato a Georges Lapassade



Bologna, 8-9-10 maggio 2009


Convivio dedicato a Georges Lapassade


Il 10 maggio era il compleanno di Georges Lapassade. L'idea è di trovare il tempo e il piacere di incontrarsi con un gruppo di persone che possono condividere le esperienze intense vissute con Georges Lapassade. Oltre alle numerose pubblicazioni, i suoi viaggi e i suoi interventi effettuati in Italia nel corso della sua vita costituiscono la sua eredità principale e tracciano una comunità eterogenea, diffusa dal Sud al Nord Italia, che può incontrarsi e scoprire profonde affinità elettive.
Ho un forte desiderio di riflettere insieme sulle pratiche e sul pensiero di Georges Lapassade, dunque cercheremo, con l'aiuto di Roberto Panzacchi, Gianni De Giuli e gli altri "bolognesi" che lo hanno conosciuto, di trovare un luogo adatto, possibilmente fuori dalla città, che possa ospitare 15-20 persone, non di più, per tre giorni, 8-9-10 maggio 2009.
L'idea è di passare tre giornate insieme. Saranno presenti solo convitati e non un pubblico convegnistico.
Chiunque voglia partecipare è invitato a portare un proprio contributo tramite la presentazione di un libro, uno scritto, un documento, un articolo, un discorso Georges Lapassade filtrato attraverso il racconto di una esperienza personale.
Credo sia molto interessante scandagliare grazie alla viva voce di ognuno di noi, in tre giorni, l'opera molto articolata e transdisciplinare di Georges Lapassade.
Ritengo che le sue pratiche e il suo pensiero critico siano molto utili oggi per capire le trasformazioni e le possibilità vitali della società contemporanea.
Non si tratta quindi di una commemorazione, se non nel senso stretto di ricordare insieme. Piuttosto si tratta di un tentativo di ricerca collettiva che comunque ci può permettere, anche se in maniera non proprio filologica, di ascoltare dalla voce una lettura il più possibile globale della vasta opera pubblicata di Georges Lapassade.
Naturalmente l'invito si può estendere ad altre persone che voi conoscete e che pensate possano essere interessate vivamente a partecipare. In tal caso vi prego di farmi sapere.

aspetto vostre proposte e adesioni
un saluto
Salvatore Panu

Annuncio del 30 luglio 2008



Oggi, 30 luglio 2008, è morto a Paris - St. Denis, Georges Lapassade

Era nato il 10 maggio 1924 ad Arbus, un piccolo villaggio nei Pirenei, nel sud della Francia e fra i suoi ultimi desideri ha espresso quello di tornare lì, ma ciò non è stato possibile a causa delle cattive condizioni di salute che da anni lo costringevano alla dialisi e che recentemente lo hanno visto spegnersi senza forze. Amava, cantava e voleva sentire cantare "le temps des cerises", il canto della Comune di Parigi. Amava vedere i giovani suonare, ballare fino alla transe. Amava gli Gnawa del Marocco, i "pizzicati" del Salento e i tenores e il ballo tondo sardo. Amava tutti quelli che ha stimolato e aiutato a studiare e imparare rischiando, mettendosi in gioco nei conflitti derivanti da una acuta critica sociale permanente. Ospitava a casa sua a Parigi gli studenti che avevano bisogno di stare lì per frequentare l'università. Ha viaggiato molto nella sua vita, andava nelle case della gente e si faceva ospitare, andava nelle università occupate in Italia durante la Pantera nel 1990 e nel 1968 abitava per tutto il maggio francese nella Sorbona occupata.
Un giorno mi disse che desiderava che la sua casa di fronte all'università Paris 8, in cui ero ospite, diventasse dopo la sua morte un luogo in cui ospitare studenti stranieri che ne avessero avuto bisogno e che facessero ricerche sull'interculturalità.
Sociologo, pedagogo, filosofo, etnologo... non è mai stato possibile inquadrarlo in nessuna disciplina perchè praticava un approccio trasversale rigoroso. Metteva sempre il dito sulle piaghe sociali fedele sempre all'hic et nunc, all'ici et maintenant.
Ci lascia un'eredità enorme di pratiche, di riflessioni, di stimoli e soprattutto la voglia di continuare a vivere l'incompiutezza dell'uomo.
Un abbraccio a tutti quelli che lo conoscevano personalmente, sento la necessità di condoglianze reciproche
Salvatore Panu